Le “Thermoludique” de Caldea a rouvert samedi après deux mois et demi de fermeture pour revoir les installations, réformer les vestiaires et poursuivre la rénovation de la toiture. Une partie des devoirs de cette saison est déjà faite. Ainsi, le directeur général de Caldea, Miguel Pedregal, détaille les défis auxquels Caldea est désormais confrontée.
L’hôtel Caldea est l’un des projets les plus importants. C’est à quel moment ?
Nous avons embauché l’équipe d’architectes à la fin de l’année dernière et ils travaillent sur le projet depuis janvier. Nous avons démoli l’intérieur de la tour, où sera situé l’hôtel, et lorsque les architectes auront tout prêt, nous commencerons à construire.
Non. Nous avons dû déplacer cette date et nous ne possédons pas d’autre. Si tout se passait parfaitement et que l’hôtel était prioritaire dans l’ordre des investissements, il pourrait être achevé d’ici à la saison d’hiver 2025-2026. Mais, ce que je vous disais, il y a encore beaucoup de travail à faire et c’est exactement ce que nous aimerions.
La rédaction du projet et la transformation du bâtiment prennent plus de temps que prévu. De plus, il s’agit d’une opération complexe sur un bâtiment de plus de 30 000 mètres carrés.
Il est trop tôt pour parler de prix. Ce que je dis, c’est que l’idée n’est pas de vendre uniquement des chambres d’hôtel. L’idée est de faire des packages inclus l’hébergement, la gastronomie, les soins…
En dehors de l’hôtel, à quels autres défis Caldea est-elle confrontée ?
Finir la rénovation de la toiture, réformer les spas, agrandir le club des membres… Autant des défis, car finalement Caldea est un bâtiment dès 1990 qui demande rénovations pour être actuel et attirer de nouveaux publics.
Le profil de la clientèle a-t-il changé au fil des ans ?
Non. Nous sommes une entreprise populaire qui cible la classe moyenne supérieure et cela n’a pas changé. Nous n’en avons pas l’intention non plus
Tout d’abord, Caldea a changé le concept d’un centre thermal comme lieu destiné aux personnes âgées et aux pathologies et a rendu le public beaucoup plus général, tout en lui donnant une approche ludique. Ensuite, le sujet des heures d’ouverture est important. Les spas ne sont généralement pas ouverts la nuit et Caldea l’est. À vrai dire, c’est l’un des segments sur lesquels nous avons le plus d’audience. Enfin, le style du bâtiment et l’emplacement aident beaucoup. Si Caldea était un navire industriel, nous n’aurions pas le même succès.
Je suppose cependant qu’il y a aussi des aspects à améliorer.
Oui, mais nous faisons nos devoirs. L’un des problèmes sur lesquels nous devions travailler était la gestion de la capacité et nous l’avons fait. Ensuite à la pandémie, nous avons dû réduire la capacité pour des raisons sanitaires et nous l’avons conservée pour le confort des usagers. Nous avons également dû améliorer les installations et nous prévoyons déjà la réforme. J’ignore dans combien d’années, nous aurons un Caldea complètement renouvelé pour avoir encore 30 ans de succès.
