La construction de l’héliport national sur la plaine de La Caubella, à Pal, nécessitera le défrichement d’une surface équivalente à 3,5 terrains de football. Le terrain mis à disposition du concessionnaire est de 110 000 mètres carrés dont seulement 25 500 seront pour l’instant intervenus. Les travaux, qui devraient durer de 19 à 20 mois s’il n’y a pas d’incidents, impliqueront le déplacement de 76 700 mètres cubes de terre. Et les experts considèrent que l’impact que l’intervention va générer est «compatible et positif» tant que les mesures préventives, correctives et compensatoires proposées sont réalisées.
L’étude d’impact environnemental dirigée par l’ingénieur géologue Ivan Villaró et réalisée par l’écologiste Aïda Aixàs est désormais exposée au public. Il s’agit d’une documentation habituelle dans ces cas qui a dû être modifiée à la demande du ministère de l’Environnement. En réalité, les travaux prévoyaient que les travaux commenceraient en mars et donc la construction de l’héliport aurait pu être terminée en novembre 2024, bien que le même document prévoie déjà qu’il pourrait y avoir un retard de cinq à six mois pour le tout.
L’action est divisée en trois phases. La première correspond à l’abattage et au défrichement du terrain et à la mise en œuvre initiale des travaux, et devrait durer quelques mois. Pour affecter le minimum l’habitat faunique, qui selon le rédacteur de l’étude est peu important, mais existe, cette action doit être menée du milieu de l’été jusqu’à la fin mars. La deuxième phase, d’une durée de onze à douze mois et qui peut parfois se chevaucher avec la troisième, sera l’achèvement des travaux de génie civil de la plate-forme.